"La Zabeille est née dans la rue. Collée aux murs, elle vit vite, se déchire, disparaît. Sauvage, éphémère, libre. Sur la toile, je recrée ce mur graffé, brut, et j’y colle la même Zabeille en papier. Mais là, je la fige sous une résine éclatante. Elle ne s’efface plus. Dans la rue, elle est instant. Sur la toile, elle devient mémoire. Urbaine, rebelle, impossible à faire taire."